ACTUALITES DU LANGUEDOC ROUSSILLON - PERPIGNAN MONTPELLIER

S’il est un univers technique s’est bien celui de la piscine : en Languedoc-Roussillon nombreuses sont les villas avec piscines privées et innombrables sont les centres de vacances ou hôtels proposant un bassin aux touristes.Les technologies de la piscine n’ont cessé d’évoluer depuis les années 60, chaque domaine (la sécurité, l’entretien de la piscine), chaque équipement (les skimmers, la nage à contre-courant) possède une panoplie d’outils et de méthodes complexes.

La filtration

par exemple dans le domaine de la filtration de l’eau du bassin. Outre le lagunage (pour les piscines paysagées), il existe plusieurs systèmes de filtration :

-   BioNova repose sur un autre principe. L’eau est reprise par une rigole en surface. Elle est   dirigée vers un filtre biologique rempli de zéolithe qui retient par gravité les particules de grosse taille. Ensuite l’eau est acheminée vers des zones de régénération par une pompe qui fonctionne par intermitance. Au fond du bassin les dépôts s’éliminent avec un robot vortex 3 par exemple, remarquable outil silencieux et d’une autonomie de 3 heures.

–    Euphorbia installe une chambre de décantation remplie de pouzzolane dans laquelle est dirigée l’eau via la bonde de fond. Une pompe l’envoie dans la zone de lagunage qui doit faire 30% du volume du bassin réparti sur 50 à 60 cm de profondeur.

–    Biotech utilise une colonne de décantation située au milieu de la zone d’épuration où arrive l’eau provenant du point le plus profond du bassin de nage. Les particules lourdes se déposent au fond du puisard, les plus légères remontent à travers un substrat minéral vers la racine des plantes du bassin de filtration. L’eau récupérée est dirigée vars une cascade ou des jets qui créent l’oxygénation

–    TeichMeister met en oeuvre le système le plus économique en place. Il ne consacre que 20% de la surface totale du bassin à la filtration. Le filtre utilisé fonctionne avec de l’eau brasée constamment qui passe dans une zone sableuse où sont placées les plantes.

un robot de nettoyage vortex

l’équipement de la piscine

Même dans le cas d’une piscine hors-sol, ce sont les équipements techniques qui donnent tout l’intérêt à une piscine (système de  nage à contre-courant, chauffage, abris etc.). Par exemple le chauffage de l’eau permet de profiter plus longtemps de la piscine. On peut se raccorder sur le chauffage de la maison si la chaudière de celle-ci est assez puissante, mais également assez proche. On utilise fréquemment des réchauffeurs électriques et des chaudières à gaz. Dans les régions du sud ensoleillées, les capteurs solaires peuvent bien sur être une solution rentable , à condition toutefois que leur surface puisse s’intégrer dans le paysages.

L’équipement le plus fréquent   est toutefois la pompe à chaleur d’une piscine : toute pompe est capable de débiter un volume d’eau à une certaine hauteur. Ces performances, propres à chacune des pompes, sont calculées par le fabricant et reprises sur un graphique. Il est indispensable de s’y référer afin de vérifier si la pompe choisie à la capacité de produire le travail qui lui est demandé. Les courbes de performance des pompes mettent en évidence le rapport qui existe entre le débit et la hauteur de colonne d’eau. Ces pompes à chaleur sont de grande fiabilité et durabilité. D’autres types de pompes (type circulateur pour chauffage central) sont uniquement refoulantes.

Le prix d’une piscine n’est donc pas seulement en rapport avec sa taille mais aussi avec le nombre et la qualité des équipements fournis avec le kit. Les accessoires de la piscine sont tous les équipements qui participent au décor. Ces accessoires peuvent se présenter sous forme d’escalier, de couverture ou d’abri.

Conclusion

On pourrait continuer ainsi sur des dizaines de pages tant l’univers de la piscine est emplit de technicité : la mesure de la charge de l’eau est même le travail de professionnels de la piscine près de chez vous (Rh, Ph, conductivité, équilibre) : pour savoir quel poids de matières en solution est contenue dans un litre d’eau, rien n’est plus simple en théorie : il suffit de faire évaporer toute l’eau et de peser ce que l’on appelle alors le « résidu sec ».

En pratique c’est très difficile : il faut un évaporateur qui permette de recueillir ce résidu sec dans une coupelle que l’on père avant et après l’opération. Et d’une balance de laboratoire extrèmement précise. Si l’on y parvient, on place cette coupelle dans un four à 180° . Toutes les matières organiques seront brulées et éliminées sous forme de gaz carbonique. La différence entre le poids du résidu sec et le poids  du résidu sec à 180° donne le poids des matières organiques à l’origine solubilisées dans notre eau.