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Randonnées dans l’Hérault : chapelle de Londres

Par admin • • Catégorie: E-tourisme, languedoc-roussillon

Accès départ de Montpellier

De Montpellier, prendre la direction de St-Martin-de-Londres par la D986. Dans ce village prendre la D122E en direction de Notre-Dame-de-Londres. Deux kilomètres environ avant ce village, prendre à droite la D122E et tout de suite encore le premier chemin à droite ; carte IGN 2742EST.

Longtemps le pays de Londres fut celui du vers à soie, du charbon de bois mais aussi du grain et du fourrage. Cette longue et morne plaine qui unit par ses étendues balayées par les vents, le pic St-Loup et les altières garrigues au pied des Cévennes possède un charme mystérieux et attirant.

Terres de passage et d’échanges certes, mais surtout terre des hommes de jadis. Voilà une région qui a toujours suscité l’attrait de la civilisation dès l’aube de l’humanité. Les nombreux dolmens épargnés par les assauts du temps subsistent ça et là dans un état de délabrement plus ou moins avancé, témoignant de l’intense attachement de l’homme pour cette contrée pourtant hostile à toute forme de vie… confortable.


Accès départ de Montpellier

Londres et ses marécages

La première trace écrite du mot « Londres » est relevé dans un document du 12ème siècle évoquant la donation de l’église de Saint-Martin de Londres à l’abbaye de Gelonne plus connu sous le nom de St-Guilhem. Se succèdent alors des évocations scripturales des plus révélatrices. Jugez-en plutôt : de Lundres, Lundras de Dundres, Drundis, Dundrias, Drundas, etc…

Une myriade de termes pour édifier sur du papier, bien souvent du parchemin, l’appellation officielle d’un lieu qui trouverait en fait son origine dans la composition du sol.

En effet dans le langage logique et naturel du pays d’Oc, on mentionne une étendue de terre à la fois marécageuse et desséchée par l’appellation de « dundras ». Une constatation que l’on recoupe sans peine lorsqu’on foule de ses pas la plaine de Londres suivant les saisons.

Le sol se comporte soit comme un étang gorgé d’eau (saisons des pluies, équinoxes d’automne et de printemps), soit comme une terre désertique d’apparence craquelée, symptôme irréfutable d’une carence chronique en eau, et ce évidemment durant la période estivale.

On peut raisonnablement penser que jadis un lac important existait dans cette région et que des mutations liées notamment à une forte érosion l’a complètement vidé. Une hypothèse parmi d’autres. Et les eaux lacustres se seraient alors déversées dans le conduit actuel du bassin versant du ruisseau du Lamalou. Direction le fleuve Hérault en passant par le fameux ravin des Arcs.

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